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Notre commune doit accompagner concrètement les enfants et leurs familles

Petite Enfance et École

Notre commune doit accompagner concrètement les enfants et leurs familles

-Petite enfance

Quid du projet de la « maison de la petite enfance » annoncée depuis 2007 par la municipalité ? C'est long, il y a urgence. L’exigence de l’accueil de la petite enfance est légitime et indispensable pour répondre aux attentes des familles et au bien-être des enfants.
Pour 8917 habitants il n'existe actuellement qu'une crèche familiale de 64 places ! C'est largement insuffisant. Le service d'accueil familial pour la petite enfance, aux domiciles des assistantes maternelles, mis en place par la municipalité ne suffit pas. Il faut aller plus loin encore.

  • Étude, en concertation avec les familles, d'un projet permettant l'accueil de tous les moins de 3 ans dont les parents travaillent.

-L'école et les nouveaux rythmes scolaires 

Une réforme des rythmes scolaires est nécessaire, mais elle doit se construire avec une véritable concertation, avec des moyens et en partant des besoins des enfants.

Par contre AGT considère cette réforme contraire au principe républicain d’égalité des citoyen-ne-s et des territoires :

La mise en œuvre de cette réforme se heurte à l'inégalité des moyens entre communes, à un manque de personnel, à des locaux manquants ou inadaptés. Selon la richesse de la commune, les enfants auront des activités d'éveil ou subiront des heures de garderie. L'égalité des enfants à l'école publique est rompue.
En effet le dispositif de la réforme est à la charge des communes qui se voient contraintes de choisir entre faire payer les familles, remplacer les activités post scolaires en simple garderie ou augmenter les impôts locaux.
Parallèlement l’État réduit de plusieurs milliards sa dotation aux collectivités locales ! Sur fond de politique d’austérité, le gouvernement veut imposer une territorialisation de l’école et avec l’acte III de la décentralisation renforcer le transfert des compétences. Mais l’éducation doit rester nationale. Que les familles financent les activités des enfants qu’ils ont confié à l’école pendant leur journée de travail est inadmissible ! Le financement doit être assuré par l’État.

Dans les 4000 communes où cette réforme est déjà mise en place les dysfonctionnements et les manques constatés sont nombreux. Les familles et les enseignants témoignent de la fatigue des enfants. Et si 55 maires de droite ont lancé un appel au boycott de la réforme, personne n'est dupe : l'UMP en campagne électorale tente de récupérer le mouvement alors que le gouvernement Sarkozy n'a pas hésité à supprimer 80 000 postes d'enseignants 

 

Propositions :

  • Consultation de tous les partenaires (parents, enseignants...) puis de tous les citoyens. S'ils refusent la réforme des rythmes scolaires telle qu'elle est proposée, nous demanderons un moratoire.

  • Priorité donnée à la culture pour les écoliers, renforcement des moyens alloués aux projets éducatifs.

  • partenariat actif avec la communauté de communes et d'agglomération afin que nos enfants puissent bénéficier de toutes les infrastructures culturelles existantes et à venir des environs.

  • Instauration d'un périscolaire de qualité avec des partenariats avec le monde associatif (sportif et culturel) et l’éducation populaire.

 

 

 

 

 

 

 

 



30/01/2014

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